Un éditeur promeut un livre… en sponsorisant un oiseau !

On connaissait déjà le pigeon voyageur facteur. Oxford University Press vient, lui, d’inventer le balbuzard support de campagne publicitaire.

Le marketing de livre vient certainement de franchir un nouveau palier. Il y a quelques semaines, nous vous parlions de l’ingéniosité déployée par certains éditeurs jeunesse pour assurer la publicité de leurs ouvrages. Gros budget, jeu concours, vidéo sur YouTube, page Facebook ou distribution de flyers à la sortie des établissements scolaires, les techniques sont variées pour faire connaître un livre.

Un GPS pour suivre la migration du rapace

Mais on n’avait pas encore tout vu. Afin d’accompagner la sortie du Secret d’Iona (Sky Hawk en anglais), premier roman de la Britannique Gill Lewis, Oxford University Press a en effet décidé de sponsoriser un balbuzard ! L’éditeur n’est pas le seul à financer ce coup de pub, puisque tous les coéditeurs étrangers du livre s’y sont associés (dont Gallimard Jeunesse pour la France).

Les jeunes lecteurs vont ainsi pouvoir suivre, sur leur ordinateur, la migration automnale d’un de ces rapaces, grâce au GPS ultraléger dont il sera équipé. Exactement comme dans l’histoire de Gill Lewis. L’opération, elle, sera relayée sur le site de l’écrivaine, avec photos, commentaires et position de l’oiseau – qui sera choisi en juillet – en temps réel sur la carte du monde.

Le balbuzard, espèce menacée

Le balbuzard est une espèce de rapace, proche des aigles ou des buses. Long en moyenne d’une cinquantaine de centimètres, il pèse généralement entre 1,2 et 1,4 kg. De couleur blanche (parties inférieures et tête), avec une bande noire sur les yeux, il fait surtout partie des espèces menacées. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), il aurait ainsi disparu de France continentale au début du XXe siècle. Néanmoins, depuis les années 1970 et la mise en place d’actions de protections (dont l’arrêt d’un pesticide – le DDT – extrêmement nocif pour le rapace), les effectifs du balbuzard remontent doucement un peu partout en Europe.

(d’après Livres Hebdo)

Sur le même sujet, lire aussi : Les éditeurs jeunesse « likent » les réseaux sociaux.

Share this post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Le temps imparti est dépassé. Merci de recharger le CAPTCHA.

scroll to top