Tout savoir sur l’édition à compte d’auteur

Frédéric Chataigner a écrit une thèse sur un éditeur à compte d’auteur : « Les éditions Alain Moreau et la Pensée Universelle » (université de Versailles, Saint Quentin en Yvelines, 2007. Grâce à lui, vous saurez tout sur l’édition à compte d’auteur.

Qu’est-ce que l’édition à compte d’auteur ?

2 exemples d’éditeurs à compte d’auteur

Comment repérer un éditeur à compte d’auteur

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13 Replies to “Tout savoir sur l’édition à compte d’auteur”

  1. DESALMAND Paul dit :

    Très bien. Une petite erreur. Le compte d’auteur n’a peut-être été défini qu’en 1957, mais il a existé bien avant.

    À gauche, Frédéric critique la société Baudelaire. Et à droite, publicité pour la société Baudelaire et d’autres. Y a problème mon frère.
    Plus de précisions sur le compte d’auteur sous la plume de bibi (je sais ça date) sur le site sas7374.org. Cliquer sur Formation. Paul Desalmand

  2. Nelly dit :

    @paul
    dans la vidéo, montrer en gros plan les pubs des maisons d’édition à compte d’auteur, ce n’est pas pour leur faire de la pub, c’est pour que tout le monde puisse facilement les repérer ensuite !

  3. Daniel Pagés dit :

    il y a de la pub pour ces « arnaqu’auteurs » partout sur les forums littéraires et partout où on parle de livres…

  4. Nelly dit :

    @paul
    il n’y a pas de pub sur le site enviedecrire donc aucune chance qu’il y ait de la pub pour ce genre de sociétés !

  5. Pratiques désastreuses et malhonnêtes, sociétés qui profitent de la crédulité du débutant qui pense qu’il suffit d’avoir écrit un roman pour être publié ou de la lassitude de ceux qui voient tous leurs textes échouer. Il y a des gens qui ont perdu énormément d’argent dans ces embrouilles. Editeur et auteur, ce sont deux métiers différents, et on ne peut être juge et partie sur son propre texte.

  6. Nelly dit :

    LE COMBLE !
    Paul Desalmand (auteur du Guide pratique de l’écrivain à télécharger sur ce site : https://www.enviedecrire.com/telechargez-gratuitement-guide-pratique-ecrivain/) m’informe que sur la page Dailymotion où sont hébergées les vidéos d’enviedecrire.com apparaissent parfois en bas à droite des publicités pour… des sociétés d’édition à compte d’auteur !!!!
    Je tiens à préciser que je ne suis bien évidemment aucunement responsable de ces publicités intrusives imposées par Dailymotion sans mon consentement et sans même m’en informer. Et je ne touche absolument aucun centime pour la présentation de ces publicités sur ma page Dailymotion.

    nelly buffon

  7. Bandicoot dit :

    Je découvre à peine le site « envie d’écrire » et clique sur la rubrique « Tout savoir sur l’édition à compte d’auteur » qui m’intéresse particulièrement. Je m’adresse à Frédéric Chataigner aussi bien qu’aux internautes et à tous les intervenants de la chaîne du livre. Je souhaite démystifier certains arguments avancés à l’encontre de la publication à compte d’auteur. J’ai relevé plusieurs points forts contestables dans ces trois interviews et pas des moindres. Je m’explique. Je travaille actuellement pour une maison d’édition à compte d’auteur dont je me garde bien de citer la raison sociale entre ces lignes car je ne ferai rien sans l’avis au préalable de mon éditeur. J’ai découvert le monde du livre et plus particulièrement sur l’édition au travers d’une maison d’édition à compte d’auteur sans savoir ce que signifiait cette nomination. Je me suis documenté et j’ai recueilli plusieurs témoignages et ouvert grand mes oreilles sur la « pseudo-guerre » que ce font les maisons d’édition à compte d’éditeur et les maisons d’édition à compte d’auteur. Pourquoi ? Peut-être pour comprendre tout simplement les enjeux éditoriaux qui se posent aujourd’hui et de ceux qui se poseront demain. Une maison d’édition à compte d’éditeur réclame la cession des droits d’auteurs pour concevoir la préparation du livre, elle s’occupe de plus, de tout ce qui attrait à sa promotion. A l’inverse, les maisons d’édition à compte d’auteur connues juridiquement davantage sous l’appellation de « prestataire de services » ne sollicitent pas effectivement la cession des droits d’auteur pour pouvoir exploiter le contenu de l’œuvre. S’il s’avère qu’il existe réellement des maisons d’édition à compte d’auteur qui arnaquent l’auteur ignare sur ce type de publication, il s’avère que certaines de ces maisons d’édition réalisent correctement leur travail moyennant la justification des prestations proposées. En fait ce qui me paraît cardinal avec le recours au compte d’auteur, c’est la transparence de l’information, notamment dans libellé du contrat établie entre l’auteur et son éditeur ; chose que nous, nous faisons, et nous le faisons très bien rassurez-vous sur ce point. Toutefois, selon moi, la transparence devrait être adoptée comme ligne de conduite pour toutes entreprises et pas exclusivement appliquées au secteur du livre. La littérature a toujours été un art élitiste, et de nos jours le marché du livre est saturé. Si beaucoup d’auteurs se tournent aussi vers la publication à compte d’auteur, c’est parce que leurs ouvrages ont été refusés après étude de la qualité de leurs manuscrits par les maisons d’édition à compte d’éditeur. Pourquoi ? Parce que la littérature est un art certes, mais comme tout produit, œuvre, il doit être rentable aussi. Je ne vous apprends rien lorsque je vous annonce que le premier objectif d’une entreprise quelque soit son statut consiste à faire du profit, gagner de l’argent pour fonctionner. La publication à compte d’auteur nécessite une participation financière, oui. Mais dans le fonctionnement d’une maison d’édition à compte d’éditeur, l’auteur touche entre 6 et 10 % sur la vente de son livre. Et les 90 à 94 % autres, ils vont à qui ? Eh bien ils vont au libraire, à l’éditeur… Et ça n’est pas du vol, il faut bien que l’argent puisse être redistribué pour que tout le monde vive de son activité. Si une maison d’édition à compte d’auteur ne fait pas nécessairement de la publicité, c’est que son service s’arrête à l’édition à proprement parler du livre. Vous trouverez des maisons d’édition à compte d’auteur stricto sensu. Et si l’on voit aujourd’hui quelques publicités dans la presse et d’autres supports média, c’est que certaines de ces maisons d’édition ont élargi leur compétence à la promotion du livre, mais ne disposent pas des moyens financiers colossaux des maisons d’édition « classiques » pour assurer la promotion et la diffusion en grande quantité des ouvrages édités. Chez nous, lors de l’entretien avec les auteurs, pas de langue de bois, tout est dit, notamment sur le fait que les livres ne seront pas beaucoup vendus. L’auteur arrive avec ses désirs, ses espérances, ses idéaux, nous sommes là pour l’écouter et le ramener aussi un peu à la réalité. Maintenant, toutes les maisons d’édition à compte d’auteur ne publient pas n’importe qui, n’importe quoi. Si l’aspect financier est indispensable au début car inhérent au compte d’auteur, il n’en reste que nous considérons toujours nos auteurs, nous sommes confrontés aux mêmes difficultés rencontrées par les sociétés à compte d’éditeur et nous avons une ligne éditoriale doublée d’une philosophie d’entreprise qui est notre éthique dans la valorisation des ouvrages. J’ai lu des ouvrages d’auteur de chez nous, et même si la plume n’est pas forcément toujours belle, le style à tomber par terre, il n’en reste que nous avons des témoignages de femmes et d’hommes qui par leurs mots savent vous toucher, sont saisissants et vont même jusqu’à vous tirer des larmes. L’auteur ne publient pas que pour les autres bien que être lus est excitant et procure un sentiment de fierté, -si tenté qu’il faille ressentir de la fierté à l’idée de se savoir être lus- c’est pour lui-même qu’il publie et se savoir être lus par ses proches et sa famille est la plus belle de ses récompenses. En cela, les gens sont déjà très satisfaits, j’en veux pour preuve, ils reviennent même nous voir pour publier un autre ouvrage, nous remercie pour la relation que nous avons nourri ensemble et de la qualité du suivi dans la conception du livre. Voilà pourquoi, pour moi, tout cela n’est que fausse polémique : compte d’auteur et compte d’éditeur constituent deux types de publication distinctes avec ses inconvénients et ses avantages. Les maisons d’édition à compte d’éditeur ne prennent en compte qu’un pan de la littérature, une littérature d’élite. Je suis pour qu’il existe une littérature d’élite mais il faut lui reconnaître qu’elle n’embrasse pas la diversité littéraire dans son sens le plus large et que ces auteurs qui viennent publier chez nous réalisent un travail de fond car ils sont libres d’un formatage des codes littéraires. Pour autant, ils ont d’autres contraintes (financières, géographiques…). Trouver un livre beau c’est une appréciation, un jugement personnel. Nous ne publions pas de belles œuvres mais des œuvres belles. M. Chataigner a terminé sa thèse sur la dénonciation du compte d’auteur ? Très bien, mais je peux vous dire que votre livre ne me fait pas envie, même wikipédia est plus nuancé et plus près de la réalité que vous qui avez fait 10 années d’études. Je trouve lamentable que des gens, des intellectuels comme vous se croient investit d’une mission, d’une raison supérieure, d’une science infuse qui sert une contre-vérité car partielle et dont la vision est sans équivoque et unilatérale. Attention,… on pourrait vous accuser d’être un fanatique littéraire monsieur à vous entendre aussi sûr de vous. Mais je suis quelqu’un de bonne foi, je vous donne même en prime un sujet de thèse ou un thème différent sur lequel vous ne manquerez pas de vous rattraper : L’élitisme et la censure en littérature. Allez, faites un essai.

  8. Nelly dit :

    @bandicoot
    le fond de votre commentaire est intéressant mais je regrette que vous n’ayez pas cité la société pour laquelle vous travaillez et que vous vous cachiez derrière un pseudo. Par ailleurs je souhaite réagir sur plusieurs points :
    – vous parlez de l’auteur « ignare » qui se fait arnaquer : je trouve ce terme ignare très condescendant et même méprisant. Tout le monde ne connaît pas le fonctionnement de la chaîne du livre. Cela ne fait pas de ces personnes des gens ignares. En revanche, c’est bien sur ce problème de méconnaissance que s’appuient certaines maisons d’édition à compte d’auteur pour vendre leurs prestations bidons.
    – vous dites que l’éditeur à compte d’auteur pour lequel vous travaillez ne vend pas d’autres prestations que le livre en lui-même. Pour moi il s’agit donc plutôt d’auto-édition. Quelle est la différence entre les 2 selon vous ?
    En effet ce que Frédéric Chataigner reproche à certains éditeurs à compte d’auteur c’est justement de promettre de prestations de promotion et de ne pas les tenir. Et il n’invente rien ! De nombreux procès ont été gagnés dans les années 80 par l’association le Calcre pour le compte d’auteurs lésés par des éditeurs à compte d’auteur.
    – selon moi la fin de votre commentaire presque insultant envers Frédéric Chataigner vient discréditer les informations intéressantes que vous donniez au début de votre commentaire. Les propos de cette sorte n’ont jamais fait avancer quelque débat que ce soit. Merci d’en tenir compte à l’avenir !

  9. Nelly dit :

    @ tous

    je comprends que l’édition à compte d’auteur soit un sujet sensible qui vous donne envie de réagir. Mais je compte sur vous pour ne pas proférer d’insultes dans les commentaires que vous postez sur ce site. Sinon je me verrai dans l’obligation d’annuler votre commentaire. Merci d’avance !

  10. Frédéric Chataigner dit :

    Bonjour Bandicoot.

    J’ai lu avec intérêt votre commentaire, et je tiens à faire ici une mise au point.
    Contrairement à ce que vous pensez, je ne mets pas toutes les sociétés de compte d’auteur dans le même panier, et je ne suis pas un « croisé » de la lutte contre ce procédé éditorial, nonobstant vos affirmations à l’emporte-pièce qui ne vous font pas honneur. Si vous prenez la peine de lire ma thèse (consultable à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), vous pourrez constater que je livre une analyse plus nuancée que vous ne l’imaginez. Le compte d’auteur est légal, certaines firmes font correctement leur travail, je ne l’ai jamais contesté ; de même, on ne saurait contester que La Pensée Universelle (qui est au centre de mon travail), a, par ses méthodes douteuses, aggravé un peu plus la mauvaise réputation du compte d’auteur, et que d’autres firmes ont aujourd’hui encore des procédés peu défendables. Sachez aussi que, durant mes recherches, j’ai été en contact avec quelques personnes satisfaites de la prestation de La Pensée Universelle, et j’ai cité leur témoignage dans ma thèse ; si j’avais voulu noircir le tableau et faire oeuvre de militant, je les aurais mis sous le boisseau. Enfin, Nelly Buffon a raison, parler d’auteur ignare traduit d’un réel manque de respect, j’ai été en contact avec de nombreux auteurs ayant eu affaire à La Pensée Universelle durant la préparation de mon travail, jamais je ne les ai traité ainsi.

    Frédéric Chataigner.

  11. Bandicoot dit :

    @Nelly. Vous avez raison, tout le monde ne connaît pas le fonctionnement de la chaîne du livre. Lorsque je parlais d’ « auteurs ignares », je faisais référence à certains auteurs dont le désir de prétention dépasse la réalité de leurs fantasmes. En même temps, les auteurs sont plus artistes que prosaïques, bien sûr rien n’empêche d’être les deux à la fois, et on ne peut pas leur en vouloir. C’est moins un manque de connaissance qu’une tendance à se croire au-dessus des lois, de savoir mieux que les éditeurs eux-mêmes, de ne pas être en phase avec les réalités du terrain sans même connaître les étapes de publication d’un livre, que j’ai voulu pointer chez certains auteurs. Rassurez-vous, je n’ai jamais eu l’intention de blâmer quelques auteurs que ce soit pour leur méconnaissance du système éditorial.

    Je n’ai pas dit que mon éditeur ne vendait que le livre pour lui-même, mais qu’il existe des maisons d’édition à compte d’auteur qui ne s’occupent que de la partie technique de l’édition et de la diffusion. Les compétences « élargies » à certaines d’entre elles concernent la publicité, mais comme je vous l’ai dit, ces sociétés ne disposent pas de gros budgets (par exemple, on privilégiera la parution d’annonces). À l’inverse, au travers du système de publication auto éditorial, l’auteur n’a pas recours aux services d’une maison d’édition, et se charge de l’aspect promotionnel de son ouvrage.

    Évidemment, je n’ai pas nié que les arnaques existent, M. Chataignier a bien raison de souligner cet aspect du sujet, et qu’il est inacceptable de jouer sur la crédulité des auteurs pour gagner de l’argent. C’est sale, je vous l’accorde. Seulement, à l’entendre, d’abord, on a l’impression que le compte d’auteur = arnaque et c’est la raison pour laquelle j’ai tenu à témoigner. Ensuite, sa pensée est univoque, vous remarquerez, il n’y a pas l’ombre d’un doute, les maisons d’édition à compte d’auteur sont à éviter à tout prix, et pourquoi pas les dénoncer pendant qu’on y est ? Il s’en dégage une sensation qu’il y a en France, une véritable « chasse aux sorcières » concernant le développement de ce type de publication et je regrette que l’opinion publique dise amen à certaines calomnies. Voilà une autre raison qui justifie ma prise de position, sans bien sûr légitimer une critique invective.

    Je reconnais mon ton injurieux vers la fin, certes, mais c’est que le sujet me tiens tout particulièrement à cœur, et que j’ai l’impression d’être confronté chaque jour à une dictature de la pensée unique concernant le compte d’auteur. Entre préjugés, excès et confiance sur le système éditorial en général, j’aurais préféré dénicher un auteur moins tranché, sur la diversité des publications du livre comme elles se pratiquent à l’heure actuelle. Si s’en prendre à un homme de lettres ou à un quidam sur internet est chose aisée, il n’en ait pas moins que l’on puisse écrire un ouvrage entier qui repose sur une réalité « qui arrange tout le monde ». Je suis le premier à trouver qu’un propos insultant dessert une thèse bien avancée, mais il n’empêche que cela n’a pas fait reculer le débat pour autant, et qu’un débat s’alimente aussi d’opinions et d’idées différentes. Je tiendrai cependant compte à l’avenir de votre remarque pour mes futurs postes.

    @M. Chataigner. Je ne demande qu’à vous croire Monsieur, que la publication à compte d’auteur soit discutée et non diabolisée comme dans les vidéos présentées ci-dessus. Force est, tout de même de constater qu’un seul aspect du problème est abordé lors de votre interview, et que bien ce que j’ai dit de vous discrédite mon propos avant même d’avoir lu votre ouvrage, ces vidéos vous discréditent, aussi, envers une partie de votre lectorat, quant à l’idée que l’on se fait d’un essai. Bien à vous, et ceci n’est pas ironique.

  12. Karine dit :

    Bonjour. Je découvre ce débat qui date d’il y a deux ans et semble encore s’être aggravé depuis. Essaayant de publier mon premier récit, je n « tombe » que sur des maisons d’édition à compte d’auteur qui sont Toutes intéressées (5/6) par mon récit et veulent le publier, et me demandent toutes en contre partie 3000 euros d’avance de frais d’impression ou 150 préventes. J’ai refusé dans chacun des cas bien sûr.
    Mais j’ai juste une question : existe-t-il encore aujourd’hui des vraies maisons d’éedition qui acceptent de publier un nouvel auteur sa

  13. Karine dit :

    Bonjour.

    Je découvre ce débat qui date d’il y a trois ans et semble toujours d’actualité, car oui, nous ne voyons plus que des publicités pour ce genre de maisons qui se targuent de publier des nouveaux talents!

    Essayant de faire éditer mon premier récit, je ne « tombe » que sur des maisons d’édition à compte d’auteur qui sont TOUTES ou quasi (5/6) intéressées par mon récit et veulent le publier, mais me demandent toutes en contre-partie 3000 euros d’avance de frais d’impression ou 150 préventes. J’ai tenté de négocier, et le dialogue a été coupé dans chacun des cas. J’ai donc refusé chacune de ces offres qu’ils disaient pourtant avantageuses.

    Aujourd’hui j’ai toutefois une question : existe-t-il encore des vraies maisons d’édition qui acceptent de publier un nouvel auteur entièrement à leur charge ? Est-ce envisageable ou totalement illusoire d’envoyer son manuscrit à une très grande maison d’édition, sans être connu ou « aidé » par quelqu’un de connu ?

    Merci à vous pour vos conseils précieux, et un grand merci d’avance pour votre considération.

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