L’Assassin Ne Portait Pas De Gants

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Pénélope était assise dans le train qui la menait à Paris. Elle quittait Nice pour ne jamais y revenir. Arrivée à la gare de Lyon, elle trouva rapidement un taxi pour se rendre à l’agence immobilière qui se trouvait au sept avenue des Champs-Élysées. Elle indiqua l’adresse au chauffeur qui l’y emmena assez vite. Arrivée devant l’immeuble, elle paya le conducteur et entra dans l’agence. La réceptionniste la reçut avec un joli sourire puis lui remit les clés de son appartement . Le logement se trouvait à côté, elle s’y rendit donc en marchant. En arrivant au dernier étage d’un petit immeuble chic elle inséra la clé pour se trouver dans un hall luxueux, puis entra dans le salon où se trouvaient des roses et des chocolats et une corbeille de fruits sur une table basse en verre, ensuite elle alla dans la chambre. Elle rangea ses affaires dans les armoires et dans les commodes . Au même moment la police niçoise trouvait le corps sans vie de Luc, un vieux monsieur qui s’était éteint car il n’avait pas pris ses médicaments. La police ne jugea pas bon de faire une enquête plus approfondie et ferma le dossier.
Revenons à Paris pour voir ce que la belle Pénélope était en train de mijoter.
Plus sexy que jamais elle arpentait les salons de thé pour y rencontrer de vieux messieurs malades, mais surtout riches. Ainsi le plus malade et accessoirement le plus fortuné gagnait le cœur de la belle. Elle fit la connaissance de Paul, un riche célibataire bien grabataire. Quelques mois plus tard il s’éteignit dans son lit comme les autres, puisqu’il n’avait pas prit ses médicaments. Bien sûr, il avait fait d’elle son héritière.
Pénélope était assise dans le train qui la menait à Deauville, ville réputée riche en vieillards aux comptes en banque bien fournis, où elle allait chiner quelques vieux croustillants. Pendant ce temps à Paris, l’inspecteur Jean-Paul Bogart, un célibataire endurci, qui avait un lien avec le célèbre acteur, il lui ressemblait de visage mais était plus grand que lui. Alors qu’il venait rendre visite à son ami Paul, mais ce dernier n’était plus de ce monde. À cause de son métier, il était devenu méfiant et il se souvint que son ami lui avait parlé de sa rencontre avec une certaine Pénélope Dujardin. Incroyable mais c’était son vrai nom. Il s’intéressa alors à tous les cas suspects. Il ne mit pas longtemps à découvrir que tous les petits vieux célibataires et riches qui avaient côtoyé Pénélope l’incendiaire avaient connu le même destin tragique. Et à chaque fois elle disparaissait après avoir reçu l’héritage. Il suivit ses trajets et apprit qu’elle se trouvait à Deauville.
Il prit le train pour la dénicher. Sa place était sous les verrous, se dit-il de plus il était certain de la confondre. Il arriva à l’hôtel « le Normandy » et commença à examiner toutes les femmes qui avaient l’air suspectes, à savoir trop sexy pour être honnêtes. Il n’y en avait qu’une qui correspondait à tous les critères et à la description que Paul lui en avait faite. Pénélope, car c’était bien elle, était assise au fond du restaurant et dégustait tranquillement un café liégeois. Jean-Paul se dit qu’il la tenait. Mais dès que leurs regards se croisèrent l’alchimie de l’amour commença.
Il lui demanda s’il pouvait s’asseoir à sa table, elle accepta. Bien sûr il ne lui révéla pas son métier, ni qu’il était à sa recherche pour ses méfaits. Les jours passèrent et ils ne pouvaient plus vivre l’un sans l’autre, jusqu’au jour où il lui avoua les circonstances de leur rencontre. Quant à elle, elle confessa être « l’assassin qui ne portait pas de gants » puisqu’elle laissait la nature commettre ses crimes, elle avait seulement subtilisé les médicaments. Elle estimait ne pas être une criminelle, mais pourtant elle l’était. Il prirent de grandes résolutions. Elle jura de cesser la traque des vieux riches, quant à lui, il promit de ne pas l’arrêter. Voilà c’est tout.

Khadija

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