Lorsque que l’on commence à écrire un roman, faut-il faire un plan ? Faut-il connaître la fin de l’histoire ? Selon l’éditrice et agent littéraire Laure Pécher, « il faut surtout savoir quelle histoire vous allez raconter ! » C’est un des conseils qu’elle donne aux participants à ses ateliers d’écriture qui souhaitent se lancer dans l’écriture d’un roman. Vous en saurez plus en regardant la vidéo de l’interview vidéo de Laure Pécher (durée 2:33).
Et si vous souhaitez vous lancer dans l’écriture de votre premier roman, découvrez le récent livre de Laure Pécher : Premier roman, mode d’emploi (éditions Zoé, 2012)
Sur le même thème, vous pouvez également regarder une autre interview vidéo de Laure Pécher : Quelles questions se poser avant d’écrire un roman ? (durée 2:20)
Ma peur du plan date du collège où tous ces profs exigeaient de la part de leurs élèves des copies rigoureusement structurées alors qu’eux-mêmes étaient incapables d’expliquer ce qu’était un plan. Ouf! Dés lors, je suis tétanisé à l’idée de la nécessité impérieuse d’un plan pour bien raconter une histoire…
Si plan il y a, désormais il est dans ma tête, il flotte. Une sorte de géométrie variable où je sais ce que je veux raconter – début/milieu/fin – mais je laisse aux mots la liberté d’interférer dans mon histoire si bien que les personnages peuvent révéler certaines facettes que je n’avais pas auparavant envisagées. N’est-ce pas la liberté de la littérature d’ailleurs, celle de ne pas être certaine des mots qui seront employés pour résoudre une histoire, à la différence des règles mathématiques auxquelles on recourt pour étayer sa démonstration?
Merci beaucoup à Madame Pécher de laisser ouverte cette porte à la douce incertitude des mots…