Selon Daniel Picouly, « on doit écrire parce que ça vous brûle dedans, on ne doit surtout pas écrire pour devenir écrivain, avoir le statut d’écrivain… »
Découvrez les 4 vidéos d’une interview de Daniel Picouly au cours de laquelle, il donne sa vision du métier d’écrivain et raconte son rapport à l’écriture au quotidien.
Vivre de l’écriture
VIDEO : Pour Daniel Picouly, « vivre de l’écriture » est une expression « très étrange, car c’est elle qui vous fait vivre, au sens propre ».
Ecrire pour partager ses valeurs
VIDEO : Le métier d’écrivain est lié à beaucoup d’idées reçues : impossible de faire de la bonne littérature avec de bons sentiments ; les gens heureux n’ont rien à dire, etc. Daniel Picouly préconise de sortir de cette vision stéréotypée de l’écrivain ...
Se documenter pour écrire
VIDEO : Pour Daniel Picouly, la documentation est une étape essentielle et passionnante du travail de l’écrivain.
Les chiffres et l’écriture
VIDEO : Daniel Picouly s’inscrit en faux par rapport à l’idée reçue selon laquelle on n’écrit pas quand on aime les chiffres.
(Cette interview, réalisée dans le cadre de l’émission Les Grands Entretiens sur France 5, a été diffusée en 2006)
Picouly dit deux ou trois choses fondamentales : Il faut se défaire de l’idée que l’écrivain est un être forcément désespéré et habité par les muses ; nous sommes uniques et singuliers ; trop de référence au passé littéraire écrase toute tentative pour explorer sa propre voix.
« Ecrire, c’est gagner sa liberté » et « on doit écrire parce que ça vous brûle dedans, on ne doit surtout pas écrire pour devenir écrivain, avoir le statut d’écrivain… », dit Picouly.
C’est bien cela, pour moi : j’écris, sans l’objectif d’être publiée ni même lue, simplement parce que cela me deviens soudain aussi indispensable que de respirer. Submergée par le travail et la vie de mère de famille, je me libère assez peu de temps pour écrire, et c’est, pour moi, effectivement dans les périodes où je suis malheureuse, où je me sens couler, que je trouve ce temps, coûte que coûte, parce que c’est ma liberté, mon oxygène, ma survie.
Alors, « être écrivain », ce serait un double luxe : le luxe de pouvoir prendre du temps pour écrire, et le luxe d’être, un peu, rassuré sur la qualité de ce qu’on écrit.
Je ne connaissais pas Daniel Picouly mais il donne envie de plus le connaitre, il a beaucoup d’énergie contagieuse ! J’adore sa tirade sur le mythe de l’écrivain désespéré et surtout l’importance de travail de recherche qui est vraiment passionnant, quand on aime ça. Et moi j’adore (trop) ! 😀