Pour un écrivain, écrire son épitaphe doit être un vrai exercice de style. En effet, quels mots faut-il graver sur sa tombe quand on a passé sa vie à écrire ? Quels sont donc les derniers mots à adresser aux vivants ? Découvrez les épitaphes de quelques célèbres écrivains qui ont pris leur mission au sérieux jusque dans la tombe ou ont préféré en rire, même en étant morts.

WILLIAM SHAKESPEARE
« Mon ami, pour l’amour du Sauveur, abstiens-toi
De creuser la poussière déposée sur moi.
Béni soit l’homme qui épargnera ces pierres
Mais maudit soit celui violant mon ossuaire. »

OSCAR WILDE
« Et des larmes étrangères rempliront pour lui, l’urne de la Pitié cassée depuis longtemps, car ceux qui le pleureront seront des exclus, et les exclus pleurent toujours. »

VIRGINIA WOOLF
« La mort est l’ennemi. Contre toi je vais me jeter, invaincue et inflexible o Mort ! Les vagues se brisaient sur le rivage. »
Et vous, quelle épitaphe voudriez-vous laisser en tant qu’auteur ?
(source : flavorwire.com)
Il y a aussi celle de Jean Cocteau « Je reste avec vous ».
Moi, ce serait « En attendant l’aube ». Mais je ne voudrais pas de pierre tombale. Seulement me faire incinéré et mes cendres jetées dans le Rhône entre Fourvière et la Croix-Rousse.
Et celle qu’on peut lire dans de nombreux cimetières protestants : « Ils ne sont pas perdus, il nous ont devancés ».