Quel futur pour les éditeurs ?

Lors d’une récente conférence à Londres, des éditeurs ont réfléchi aux forces qui leur permettraient de rester compétitifs après l’avènement du numérique. 

Les maisons d’édition auront-elles toujours les mêmes missions et les mêmes objectifs dans un futur proche ? Avec la montée en puissance du numérique, la question se pose de manière de plus en plus urgente. Lors d’une table ronde organisée la semaine dernière à Londres sur le sujet, plusieurs éditeurs ont débattu des orientations à prendre.

À la question de savoir comment générer de nouveaux revenus, deux grandes orientations se sont dégagées. Hachette UK a ainsi expliqué comment il avait commencé à sous-traiter à une autre société une partie de son activité de distribution, d’impression à la demande et de numérisation, afin de se recentrer sur la partie éditoriale.

De maison d’édition à maison de production

Penguin, lui, a choisi d’élargir sa gamme d’activités en créant un service d’autoédition, Book Country. La formule, lancée il y a peu, est aussi une tentative de Penguin pour préserver sa position dominante sur le marché de l’édition numérique. Mais elle suscite visiblement beaucoup d’interrogations, voire de critiques.

MacMillan va encore bien plus loin. La maison d’édition a décidé de monter sa propre société de production de films (pour le cinéma et la télévision), comme Random House avant elle. Faber & Faber s’oriente aussi dans cette direction : ils entendent désormais contrôler le « développement de chaque livre en une famille de produits », et notamment l’adaptation des œuvres pour d’autres médias.

(d’après FutureBook)

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