Une centaine de livres publiés dans 50 pays et traduits en 45 langues. Un rythme de six ou sept parutions par an et 800 000 lecteurs. Que l’on aime ou pas son genre littéraire, force est de reconnaître que Danielle Steel a un palmarès impressionnant et qu’elle est une travailleuse acharnée. Dans une récente interview, elle explique sa relation à l’écriture.
Vous écrivez chaque jour, plusieurs heures. Vous arrive-t-il de faire des pauses ?
Je suis très disciplinée. Quand mes enfants étaient petits, je m’occupais d’eux la journée et j’écrivais la nuit. Maintenant que je vis seule, j’écris tout le temps. Si j’arrête une semaine, je deviens nerveuse. J’ai besoin de travailler, d’occuper le temps, de combler le vide. L’écriture est mon refuge, elle m’emporte exactement de la même manière que la lecture, enfant, me permettait d’échapper à la vie.
Vous dites : « C’est plus facile d’écrire que de vivre ; c’est une manière de s’enfuir, on a le contrôle, tout finit bien. » D’où vient votre goût des « happy ends » ?
Au début, je ne le faisais pas exprès. Désormais, je choisis d’écrire des fins heureuses. Il y a tant de livres désespérants où les personnages meurent et souffrent. Je veux donner de l’espoir aux gens.
Si vous deviez donner un conseil à une jeune femme qui rêve d’être écrivaine ?
Travailler. Je pense que tout le monde doit travailler sérieusement – peu importe le métier – pour s’améliorer, grandir, se connaître. Pour être écrivain, il faut être dur avec soi-même.
Retrouvez l’interview intégrale de Danielle Steel dans le numéro 3933 du magazine Elle du 7/5/21