Le marché de l’ebook a encore une grande marge de progression

Une nouvelle étude confirme la montée de l’ebook par rapport au livre papier. Selon elle, un éditeur sur cinq réalise 10 % de son chiffre d’affaires grâce au numérique.

« C’est un statistique forte pour un marché qui n’en est encore qu’au début de son développement. » C’est ainsi qu’Aptara analyse l’une des données de ses trois vagues d’enquête menées depuis 2009 auprès de plus de 1 300 éditeurs de tous les secteurs (fiction, éducation, etc.). Selon celle-ci, un éditeur sur cinq réalise aujourd’hui 10 % de son chiffre d’affaires grâce au livre numérique. Un bon résultat, mais qui laisse encore, évidemment, « une énorme marge de progression ».

La meilleure preuve, ce sont les taux de croissance impressionnants que connaît la production de livres numériques depuis deux ans. L’étude d’Aptara estime en effet que, en fonction de l’éditeur, celle-ci a progressé de 50 à 76 % en moyenne. Ce développement concerne surtout les nouveautés, qui sortent à la fois en version papier et en version numérique. Les titres épuisés, en revanche, sont encore peu nombreux à connaître une nouvelle vie sous forme digitale : environ 33 % d’entre eux.

Viser des sources de contenu uniques

Concernant les acteurs principaux du numérique, l’enquête montre que Amazon continue de dominer la distribution d’ebooks. Mais prévient-elle, « la marge se réduit très fortement ».  « Cette tendance est plus due à une prolifération d’autres plateformes et d’autres formats, tels l’epub, qu’au déclin des ventes d’Amazon », détaille-t-elle encore.

Reste un gros bémol, selon Aptara : « Majoritairement, la production de livres numériques continue de suivre le modèle dépassé du papier, au lieu de viser des sources de contenu uniques, qui s’adaptent à tous les supports, comme les ordinateurs, les téléphones portables, les tablettes, etc. »

(d’après ActuaLitté et Aptara)

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One Reply to “Le marché de l’ebook a encore une grande marge de progression”

  1. Chris dit :

    C’est très intéressant cette étude. Merci. « Des sources de contenus uniques qui s’adaptent à tous les supports… » J’ai bien peur que cela soit difficile. Effectivement, sur un iphone, ipad ou ordi on lit moins longtemps que sur un Kindle. Raison purement technique : les écrans plus brillants des trois premiers fatiguent plus les yeux que celui du Kindle (encre numérique)… Donc je pense oui « contenus uniques », mais pour un support unique. Bonne journée.

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