Jean Rolin, Britney Spears : devaient-ils se rencontrer ?

Comment écrire un roman dont une des héroïnes est une star internationale qui existe en chair et en os dans le monde réel ? Faut-il l’interviewer pour mieux la connaître ? Ou bien est-il préférable de rester à l’extérieur, spectateur de sa vie ?

Dans le dernier roman de Jean Rolin, Le ravissement de Britney Spears (P.O.L., août 2011), la jeune pop star américaine est menacée d’enlèvement par un groupuscule islamiste. Mais l’écrivain devait-il rencontrer la Britney Spears pour mieux connaître son « objet » d’étude ? Il a préféré choisir une autre option…

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre d’une rencontre avec Jean Rolin organisée par la librairie L’Arbre à Lettres (Mouffetard) à Paris le 22 septembre 2011.

 

 

 

Share this post

2 Replies to “Jean Rolin, Britney Spears : devaient-ils se rencontrer ?”

  1. Aede urbain dit :

    Si l’on passe près d’une librairie de temps à autres, on est obligé d’avoir vu Le Ravissement de Britney Spears ; titre racoleur comme une prostituée, aguicheur comme un gode trônant dans une alcôve. Britney Spears dans ce sanctuaire de littérature, là où survivent les dernières bribes de pensée, mais pourquoi ? Voir ce nom dans une vitrine est de l’ordre du blasphématoire ! Pourtant la diffusion est bonne. Les libraires tous pervertis, d’un coup ? Et le client-lecteur, serait-il attiré par le Mal, un fieffé coquin au fond ?
    Est-ce que le contenu de « roman » est réellement subversif ? Une analyse critique et stylistique des premières pages (34-37) permettra de goûter un peu à cette matière.

  2. Nawak dit :

    Oh, n’exagérons rien, on n’est plus au 19ème siècle. C’est fini le culte des « grands sujets » et des grandes fresques mythologiques maintenant on peut écrire sur tout et heureusement! Moi je trouve au contraire que les pop stars sont un super sujet d’écriture et disent beaucoup sur notre société actuelle. Encore heureux que tous les bouquins ne soient pas des pamphlets réalistico-sociaux moralisateurs sur la société méchante pas belle, sinon on s’emmerderait sacrément.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Le temps imparti est dépassé. Merci de recharger le CAPTCHA.

scroll to top