Les idées reçues sur le monde de l’édition

Professeur en Sciences de l’information et de la communication, Bertrand Legendre démonte les idées reçues sur l’édition…

Professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’université Paris 13-Villetaneuse, Bertrand Legendre est spécialiste de l’édition. Il est l’auteur du livre L’Edition : idées reçues, dans lequel il démonte une à une les représentations courantes, mais souvent erronées du secteur de l’édition. Ecoutez ses réponses face à ces 3 idées reçues :

Pour être publié, il faut être pistonné

L’édition est un milieu parisien

Il n’y a que les livres « grand public » qui se vendent

Share this post

3 Replies to “Les idées reçues sur le monde de l’édition”

  1. Un travail en profondeur a été entrepris par la SGDL pour accompagner les auteurs dans leur professionnalisation et leur donner des clefs de compréhension sur leur statut et le milieu dans lequel ils évoluent. Il est primordial de comprendre les tenants et les aboutissants de la chaîne du livre. Je ne crois pas qu’on puisse prétendre être édité sans s’impliquer. C’est comme prétendre écrire sans jamais lire les autres. Bravo pour la qualité et la clarté de vos intervenants.

  2. Sylvia Da Luz dit :

    Très heureuse d’entendre ça, j’avais très envie de croire ce que dit Bertrand Legendre et j’ai plutôt des exemples qui me portent à le croire, mais parfois je m’interroge et je ne sait plus trop si je dois me fier aux maisons d’éditions. Surtout, il faut le dire, quand on voit que le manuscrit envoyé n’a pas été touché ou à peine. Je nuancerais peut-être le propos de Bertrand Legendre en disant que parfois ça aide un petit : « Je t’envoie un texte qui vaut le détour… » dit par quelqu’un qui a déjà ses entrées dans une maison d’édition (qui a devant lui une centaine de manuscrits à lire…), même si après, je suis d’accord qu’il faut que ça soit vrai et que le véridict découlera de la qualité du texte.

  3. Des mises au point qui éclairent les zones d’ombre de ce milieu peu connu du grand public. Il est clair qu’entendre dire que chacun a ses chances, que le parisianisme n’est plus forcément de mise et que TOUS les ouvrages ne peuvent pas être des best-sellers permettra sans doute à beaucoup d’écrivains « en puissance » de continuer à écrire plus sereinement en se disant qu’un jour, eux aussi, ils auront peut-être la chance d’être publiés. Etant entendu, bien sûr, qu’il appartient à chacun de cultiver et d’entretenir sa chance…

Comments are closed.

scroll to top