Fans du carnet Moleskine, vous pensiez copier Hemingway ?

Le Moleskine, ce carnet mythique est devenu un objet culte dont les ventes n’ont fait qu’augmenter ces dernières années. Véritable recueil d’idées des plus grands auteurs ou pur produit marketing ?

Nombreux sont les auteurs à noter leurs idées, des débuts de roman, des paragraphes entiers ou simplement quelques phrases dans un carnet Moleskine. Véritable institution, ce carnet n’est pourtant pas si mythique.

« Carnet légendaire »

Selon le mythe, écrire sur un Moleskine, c’est imiter de grands auteurs qui ont écrit les premières ébauches de leurs plus grandes oeuvres sur ce carnet comme Hemingway, mais aussi des peintres comme Van Gogh ou Picasso. Seulement voilà, en réalité, tous ces grands personnages ne possédaient pas de Moleskine. En effet, ce dernier a été recréé en 1997 à partir d’une description faite par l’écrivain britannique Bruce Chatwin qui l’a lui même baptisé Moleskine en référence à la matière du même nom « toile de coton revêtu d’un enduit mat ou vernis imitant le cuir« . Depuis, le petit carnet noir a été vendu sous l’étiquette de « carnet légendaire ». Ces 10 dernières années, les ventes n’ont cessé de croître si bien que le Moleskine rapporte maintenant près de 30 millions d’euros par an.

Source d’inspiration

Mais cette imposture n’enlève rien au charme de ce petit carnet qui, à l’ère du numérique, reste une outil indispensable pour tous les écrivains. Indispensable au sens pratique du terme pour y recueillir des notes, mais aussi au sens symbolique. L’écrivain Stephen Bayley explique que ces carnets sont plus que du papier de bonne qualité : « C’est un plaisir d’écrire à l’intérieur. Ça nous donne l’impression d’écrire quelque chose de brillant. »

Source :
The Guardian 

 

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