Quand on écrit, c’est surtout le cerveau qui fonctionne. Mais les auteurs auraient tort de croire qu’ils n’ont pas besoin de prendre soin du reste de leur corps. Car écrire peut être vraiment stressant. Et l’auteur doit apprendre à gérer ce stress pour garder un esprit sain dans un corps sain. D’ailleurs, nombreux sont les écrivains qui se revendiquent également sportifs. Savez-vous qu’il existe une association pour ces amateurs d’écriture et de sport ? L’association des Ecrivains Sportifs a été initiée par Tristan Bernard en 1919 et a compté parmi ses membres : Jean Giraudoux ou encore Paul Vialar. Parmi nos contemporains, le célèbre écrivain japonais Haruki Murakami, adepte de marathons, a écrit un livre sur le sujet : Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (Belfond, 2009). Il ne vous reste plus qu’à suivre l’exemple !
Gérer votre corps
Nutrition : Quelques carrés de chocolat pour décompresser sont parfois nécessaires. Mais ce qui vous donnera l’énergie de continuer à travailler et à écrire, c’est une nourriture bien équilibrée en protéines, légumes et fruits.
Exercice : L’exercice physique permet de produire des endorphines qui nous aident à nous sentir bien. Les exercices en extérieur sont préférables car l’exposition de notre peau au soleil permet de synthétiser la vitamine D.
Sommeil : Le corps et le cerveau ont besoin d’exercice mais également de suffisamment de sommeil. Et si vous pensez que vous perdez votre temps en dormant, détrompez-vous. C’est durant cette période de repos que vous trouverez vos meilleures idées pour résoudre une intrigue ou bien encore, définir le profil de vos personnages.
Pause : Il est tentant, quand on est emporté par l’écriture de son histoire, de déjeuner ou dîner devant son écran d’ordinateur. Et pourtant rien de tel pour se régénérer que de sortir au moins 15 minutes, ne serait-ce que pour faire le tour du pâté de maisons.
Gérer votre esprit
Socialisation : L’écriture est une activité solitaire. Pour bien vivre ces moments de travail, les écrivains peuvent régulièrement rencontrer d’autres auteurs en intégrant des groupes dédiés à l’écriture ou échanger dans des forums sur Internet. De quoi se sentir soutenu par des personnes confrontées aux mêmes problématiques.
Savoir dire « non » : Ce n’est pas parce que vous travaillez à la maison que vous êtes disponible pour les autres. Définissez des plages horaires, prévenez vos proches et apprenez à leur dire « non » quand ils vous sollicitent durant votre temps de travail.
Récompense : Vous venez d’achever une nouvelle ou un chapitre de votre livre ? N’oubliez pas de célébrer chacune de ces étapes en vous récompensant. Une séance de cinéma, une soirée au restaurant entre amis ? Vous l’avez bien méritée !
(Crédit photo : © EastWest Imaging – Fotolia)
j’aimerais, en effet,aller passer un temps dans une résidence d’écrivains et serai heureuse d’en connaître où la région PACA ou Rhône Alpes pourrait prendre une partie des frais en charge.
Merci de votre réponse.
Cordialement
Danièle Passelaigue
Je vous conseillerai d’aller sur le site de la Maison des Ecrivains et de la Littérature qui les recense régulièrement… mais en général, les résidences sont accessibles aux auteurs ayant déjà publié à compte d’éditeur. Bonne suite !
Où est cette résidence Marguerite Yourcenar?
@ Passelaigue
Le mieux pour vous renseigner sur la résidence marguerite yourcenar serait de lire l’article que j’ai mis en ligne sur le sujet aujourd’hui même 😉
https://www.enviedecrire.com/residence-ecrivain-villa-marguerite-yourcenar/
J’y avais également répondu à votre question.
petit problème technique, lorsque l’on clique sur la résidence M. Yourcenar on tombe sur cet article.
voici le lien vers l’article sur la résidence marguerite yourcenar ;
https://www.enviedecrire.com/residence-ecrivain-villa-marguerite-yourcenar/
Gérer son esprit est la partie la plus compliquée de la chose. Notamment savoir dire « non ». En effet, le fait de discuter entre écrivains, d’exprimer des opinions et des conseils peut être très utile et aussi une solution pour s’améliorer. Très bon article, il m’a beaucoup aidé.