Concours de poésie

Le centre littéraire Escales des Lettres propose un concours de poésie sur le thème « à côté ». Il est organisé dans le cadre de la 5e édition de la Fête du Livre de Lille escales hivernales, qui réunira de nombreux écrivains à la Maison Folie Wazemmes les 11 et 12 décembre 2010. Les poèmes, d’une longueur maximale d’une page, doivent être envoyer uniquement par email. Le jury, présidé par le poète Ludovic Degroote et composé d’écrivains et de représentants du monde littéraire, désignera le lauréat qui sera présenté et récompensé lors de la Fête du Livre.

La date limite de participation est fixée au 25 octobre 2010.

Découvrez le règlement complet du concours

Visitez le site de l’organisateur du concours : Escales des Lettres

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2 Replies to “Concours de poésie”

  1. benincà dit :

    concours de poésie : à côté :

    Marionnette d’un monde inhumain,
    La porte meurt en son antre …
    De son bois à la sève de sang le jour rêve encore de s’abreuver en sa feuille de chêne.
    Rien ne sert de vivre sans mordre les humeurs de nos ardeurs,
    Sans reconnaître les terreurs de nos torpeurs,
    Il nous faut brandir mains sur le corps l’histoire de nos vie.
    Ainsi l’homme tire les ficelles du fantoche,
    Enjoué par la ballerine au sabot de bois qui gambille aux croisements de ses croix.

    Pantin articulé,
    Perd sa tête, tel un bilboquet arrogant, de sa volonté à vouloir tout gagner.
    L’homme détient le fils de la vie qu’il manie avec délice et corruption.
    Son oeuvre se grave dans sa pensée et déborde d’une volonté qui le submerge de désirs.
    À côté, il ne laisse rien passer.
    Que le souffle de la danseuse, ballerine aux sabots de bois.

    Les mains s’agitent entres croix et ficelles de soie,
    Immanquablement, il cadence les expressions à tort ou à raison …
    Jamais ne relâche les mots et pensées dans les attitudes données.
    D’une main gantée à la passion effrénée,
    À côté de lui, l’homme joue sa vie,
    Comme par magie, avec sa ballerine aux sabots de bois,
    Qui se dégourdit sous sa robe de chiffon de soie.

    La belle virevolte du bout de ses doigts,
    Lorsque, à chacun de ses désirs il vient à surprendre l’atmosphère,
    De cette voix à la bouche muette, à la cadence imparfaite,
    Il s’épanouit de tant d’ardeur,
    À côté de lui, la marionnette frétille, sautille,
    Aux applaudissements qui coulent sous les glaces à la vanille.

    Dans ce théâtre aux étoffes de velours,
    Les gens se pressent les uns à côté des autres,
    Les voix murmurent les unes avec les autres,
    Les rires se partagent les uns avec les autres,
    Les regards se croisent les uns aux autres.
    Et lui, derrière son château de bois,
    À côté de sa marionnette de soie,
    Carillonne de ses éclats de voix.

    Ainsi, l’homme murmure sa vie,
    Se réjouit d’un morceau de bois sculpté dans ses émois.
    Les sens frémissent en leurs effervescences …
    Ne reste que les parfums déposés au rythme des fils de soie,
    Juste à côté de soi …

    @juliet

  2. Nelly dit :

    merci juliet pour ce poème vraiment réussi et très émouvant !
    j’espère que vous l’avez envoyé pour le concours.
    tenez nous au courant !

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