Dans le cadre de la septième édition de la Fête du Livre de Lille, Escales des lettres vous propose un concours de poésie sur le thème « Temps mort ». Les poèmes, d’une longueur maximale d’une page, sont à envoyer uniquement par mail à l’adresse : concours.escalesdeslettres@orange.fr
La date limite de participation est fixée au 22 octobre 2012.
Le jury, présidé par le poète Ludovic Degroote et composé d’écrivains et de représentants du monde littéraire (Antoine Emaz, Charles Pennequin et Dominique Quélen), désignera le lauréat qui sera présenté et récompensé par un chèque de 150 euros lors de la Fête du Livre de Lille qui se tiendra les 15 et 16 décembre prochains.
Découvrez le règlement complet du concours de poésie Escales des lettres
L’EAU
L’eau est à la fois apaisante, joyeuse et triste .Apaisante ,comme une musique, car que ce soit un ruisseau,une riviére,l’eau chante de différente façons, comme un murmure pour le ruisseau, un clapotis pour la riviére,un roulement sourd pour le torrent, mais elle chante. Pourtant, quelque fois, c’est de la tristesse qui m’envahit, en la regardant.je suis peu à peu, ces vaguelettes, ces sautillements, au gré du vent, je monte sur une branche, jusqu’a la rivière ou je saute dans une barque, mes pensées vogue de plus en plus loin, vers un pays lointain, j’embarque dans un navire à l’embouchure de l’océan et je flotte vers toi, toi qui m’attends depuis longtemps, je reviens à la réalité lorsque l’eau tape un rocher, je suis du regard une brindille, qui m’emmène à nouveau sur l’eau, bercé par ce chant si mélodieux, je suis apaisé tout le temps du voyage, triste quand tout se termine. Encore une fois j’ai révé, j’ai cru au mirage, j’étais heureux, je t’approchais, je croyais être prés de toi, un cri un oiseau surement, la réalité me frappait cruellement, tu n’étais pas prés de moi.
Un jour ,tu seras la, tu écouteras la chanson de l’eau, qui se mélangera à celle de mon cœur, ce ne sera plus un murmure, mais un cri mélodieux, qui te transpérera,tu chanteras à ton tour avec ton cœur, les étoiles qui dorment, s’animeront, pour nous, une fulgurante sensation de bien être, nous ravirera.la rivière ,n’existera plus, ce sera un torrent de bonheur de joies, de tendresse, le sable chaud, se transformera en volcan, sous nos corps, la lave s’écoulera de part et d’autres dans nos veines, le soleil, brillera dans nos yeux, ton regard me dira tous les mots d’amour, le mien te répondra en musique, ce sera le début de l’osmose de deux êtres, qui fusionneront pour ne plus être qu’un seul corps, qu’une seule ame.Tu deviendras moi, je serais toi. Maintenant, lorsque je me promene, quelque soit l’endroit ou la région, je cherche un torrent, une riviére,un ruisseau.je m’assoie sur un rocher, j’écoute le bruit de l’eau. Très vite, je me laisse emporter par cette musique, voguant sur l’eau, loin, très loin. Je m’assois sur un rocher, je rêve à l’arc en ciel, qui t’amènera vers moi. L’ange dépolira ses ailes, pour se poser dans mes bras. A cet instant, cet ange se transformera, comme la chrysaline se mut en papillion, tu seras réelle, irréelle, belle, comme la fleur des anges, je t’ouvrirais les portes de mon cœur, ou une place bien douillette t’es depuis longtemps réservée. Devant nous, s’ouvrira un chemin, parsemé d’étoiles, celles de l’amour. Main dans la main, nous avancerons heureux, legers, éclairés par une silencieuse lumiére, la lumière du bonheur.
Amicalement