Vous avez fini d’écrire votre roman et vous avez décidé de l’autoéditer. Mais vous ne savez pas comment vous y prendre pour le vendre de manière efficace ? Voici quelques conseils.
L’autoédition est un vrai parcours du combattant, et l’aspect promotionnel n’en est pas le plus simple. Inciter les gens à acheter votre livre peut parfois ressembler à l’ascension d’un col hors-catégorie. En effet, bien que des auteurs reconnus (Poe, Twain, Joyce, etc.) aient publié eux-mêmes certaines de leurs œuvres, il reste un a priori négatif attaché à ces ouvrages. Comme s’ils étaient « suspects » de quelque chose.
Pourtant, il est possible qu’un livre autopublié se vende bien. Robert Stricklin, un auteur américain de thrillers, en a fait l’expérience avec deux de ses manuscrits. Il vous livre quelques conseils pour connaître, pourquoi pas, la même réussite.
1. Parler de votre livre dès que possible auprès de la presse
Cela suppose de savoir à qui s’adresser, mais l’un des aspects essentiels du travail de promotion, c’est de parler de votre livre auprès de la presse dès qu’une occasion se présente. Cela peut être, par exemple, pour annoncer la sortie de votre ouvrage en version numérique, pour faire part de ses bons chiffres de vente, ou bien encore pour signaler qu’il a été récompensé par un prix dans un festival. Profitez-en pour demander des interviews.
2. Solliciter les critiques littéraires
Deuxième conseil : « démarcher » les personnes qui, dans les titres de presse, s’occupent des critiques de livres. Là encore, cela implique un vrai travail de recherche de contacts. Une fois que vous avez identifié vos interlocuteurs – n’oubliez pas les revues universitaires et les sites Internet, faites-leur parvenir votre ouvrage. Ensuite, ne gardez que les critiques qui sont favorables pour alimenter votre campagne de promotion.
3 : Faites-vous aider de votre famille et de vos amis
Demandez-leur de parler de votre roman à leurs connaissances (entourage, cercles d’amis, collègues de travail, etc.). Et, s’ils veulent vous aider un peu plus, demandez-leur par exemple de rédiger une critique de votre œuvre sur le site des librairies en ligne.
4. Distribuez tracts et cartes de visite
Créez des flyers et affichez-les dans tous les endroits publics où il vous est permis de le faire : locaux d’association, campus universitaires, tableau des petites annonces dans les supermarchés, etc. De même, faites imprimer – ou confectionnez vous-même – des cartes de visite, que vous pourrez distribuer à toutes les personnes que vous rencontrez.
5. Participez aux salons du livre
La location d’un stand est très onéreuse, mais vous pouvez toujours vous associer avec d’autres auteurs indépendants. Faites l’article pour votre livre et n’oubliez pas de laisser un flyer et une carte de visite à tous les gens avec lesquels vous discutez.
6. Constituez un réseau de fans en ligne
Outre les mails, servez-vous des autres possibilités offertes par le web. Par exemple, créez une vidéo promotionnelle que vous posterez sur les sites dédiés (YouTube, Dailymotion, etc.). Un autre bon moyen de faire connaître votre livre du public, c’est d’utiliser les réseaux sociaux : Facebook (via la création d’une page consacrée à votre ouvrage par exemple), Twitter et autres.
7. Courtisez les librairies indépendantes et les bibliothèques
Elles sont généralement plus enclines à écouter les auteurs débutants et /ou inconnus. Envoyez-leur des lettres ou des courriels pour faire la promotion de votre ouvrage. Mais attention, quelques règles s’imposent : soyez courtois et ne les relancez pas de manière intempestive si vous n’obtenez pas de réponse rapide.
(Crédit photo : © snaptitude – Fotolia.com)
PASSEZ À LA PRATIQUE !
Rien de pire qu’un livre autoédité dans lequel le lecteur repère des erreurs d’orthographe ou de grammaire. Pour éviter cela, faites d’abord corriger votre manuscrit avant de l’imprimer ou de le déposer sur les plateformes numériques. Enviedecrire dispose d’une équipe de correcteurs professionnels à votre service.
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même éditée à compte d’éditeur (un petit éditeur) si vous êtes inconnue, la presse vous ignore : les journalistes reçoivent plusieurs livres par jour, ils ne commentent que ceux qui leur sont recommandés par un ami ou un collègue… à qui ils renvoient ensuite l’ascenseur
Tout n’est pas sombre. Facebook, twitter et un petit site peuvent apporter une certaine visibilité. Mais soyons dans la réalité, et la vente de notre roman n’est pas forcément le but ultime. La création est notre motivation.
N’oublions pas non plus que les célèbres auteurs auto-édités se sont publiés en une époque où le livre n’était pas aussi commun qu’aujourd’hui, et que la plupart d’entre eux n’ont atteint qu’une notoriété posthume (à l’instar de Poe qui est mort inconnu et pauvre).
C’est vraiment difficile de se faire connaître dans la forêt des livres publiés. En faisant attention au texte, à l’orthographe, à la couverture … , la réussite n’est pas au bout du chemin, surtout lorsqu’on manie maladroitement les réseaux sociaux. Courage à tous !
Je suis auteur(e), croyez moi le parcours est plus laborieux si vous n’êtes pas chez un éditeur national! Non pas pour l’édition, mais pour la distribution. Néanmoins une fois votre livre terminée et imprimer, peut importe à vos frais où non, il faut de toute façon faire une remise de 40° au libraire pour qu’il accepte de poser vos livres sur une étagère! Inscrivez-vous au maximum pour des signatures et faites parler de vous doucement. Pour moi, cela fait 16 ans! Pas de grands éditeurs, je m’accroche et pourtant je suis l’illustre inconnue! Courage
Je souscris : il est bien difficile de se faire connaître en temps qu’auteur autoédité. Les plates-formes numériques vous font croire que les royalties vont vite gonfler vos poches, mais, en réalité, vous n’êtes que l’un des millions d’auteurs qu’ils diffusent et votre nom, bien que vous vous soyez présenté sur leur plate-forme auteurs, reste celui d’un illustre inconnu et, de toute façon, ces plates-formes ne vous pas de pub (que dire des auteurs anglo-saxons !). Quant aux « journalistes », ils ont tant à faire avec les éditeurs qui leur envoient des dizaines de manuscrits par mois, qu’ils n’ont pas le temps de se soucier de vous. Les libraires – petits ou grands – sont finalement plus audacieux, mais cela ne leur coûte rien (juste la place d’une petite pile de livres…), voire peut leur rapporter. Etonnamment, les petits libraires prennent même le risque de lire (parcourir) votre roman pour se faire une idée et éventuellement le mettre en rayon. Cela dit, il faut attendre un certain temps que les clients se décident à vous lire, car, ils sont comme tout le monde : qui est cet auteur ? Personne n’en a jamais parlé !
Facebook : je commence à douter de son efficacité. On ne s’y intéresse qu’aux photos de vie et autres récits de soirées arrosées !
Conclusion : passer au roman suivant pour retrouver son (merveilleux) monde intime et se battre avec les mots qui se bousculent déjà dans votre tête !
Denis BON, auteur de Les embruns, roman