Visiter le Louvre, réserver un restaurant, commander ses courses, lire des livres…en une dizaine d’années, internet a révolutionné les habitudes. Dans quelle mesure cela est-il vrai pour un écrivain?
Dans un article très riche, la journaliste Raphaëlle Leyris interroge plusieurs auteurs sur ce que le web a changé dans leur façon de travailler.
Ainsi Martin Winckler souligne notamment le « ressort fictionnel » apporté par les discussions en ligne qui lui ont servi pour cinq de ses romans.
Sans compter les échanges permis par les réseaux sociaux comme facebook et twitter entre écrivains et lecteurs.
Mais c’est surtout le travail de recherche qui a été sensiblement bouleversé par le web. L’écrivain Dominique Sylvain raconte : « Chaque fois que j’ai besoin de penser à un personnage, et de le visualiser dans son environnement, je vais sur Google Earth, et je me balade virtuellement dans le quartier. (…) Pour un de mes romans, je devais me renseigner sur la Brigade fluviale de Paris. Impossible de parler à des policiers par la voie normale. Mais via un forum, je suis tombé sur un plongeur de la Fluviale en année sabbatique qui n’était pas soumis au devoir de réserve, et a pu m’expliquer, entre autres, comment on va repêcher un corps au fond de la Seine. »
Un témoignage passionnant qui prouve qu’en jouant un peu au détective à travers les milliers de pages d’internet, on peut dénicher des informations déterminantes pour un roman en préparation.
Alors, internet serait-il une mine d’or pour l’écrivain?
Retrouvez l’article complet de Raphaëlle Leyris sur rue89.com
Et retrouvez sur notre site la chronique de Martin Winckler