Un écrivain estime que trop de subventions empêchent les auteurs et les éditeurs de se sentir en danger et donc de produire des oeuvres de qualité.
L’écrivain gallois Julian Ruck est à l’origine du festival littéraire Kidwell-e Festival, le premier festival de Grande-Bretagne consacré à la littérature numérique. Dans un discours lors de la cérémonie d’ouverture, il appelle les dirigeants du pays à reverser les subventions littéraires à la santé et à l’éducation.
Pas de bonnes oeuvres sans danger
Selon l’écrivain, il n’y a pas eu d’auteur gallois marquant ces cinquantes dernières années, et ce, internationalement ou nationalement. Il a révélé que les associations en faveur de la littérature Literature Wales et The Welsh Book Council ont reçu ces quatre dernières années 4 millions de livres (513 000 000 d’euros). “Au vu de la production littéraire galloise, il n’est pas étonnant que les auteurs et éditeurs ne survivraient pas avec les ventes réalisées“, ajoute-t-il. “La soif des écrivains est atténuée par toutes ces subventions, ils n’ont plus besoin de perfectionner leurs romans pour pouvoir vivre“.
Subventionner le nécessaire
Pour Julian Ruck, ce que paye le contribuable pour les auteurs et éditeurs du Pays de Galles est du gâchis. “Il est temps que les écrivains et les éditeurs se plient aux lois commerciales, il y a d’autres priorités à considérer. A tous les écrivains qui m’écoutent je dis que le talent finit toujours par payer, qu’une bonne oeuvre finira toujours par être lue et vendue.” Visiblement les poètes français ne sont pas d’accord, puisqu’ils protestent en ce moment même contre les coupes dans leurs subventions par le CNL.
Source :
Walesonline.co.uk
Je suis d’accord avec cet écrivain. Ce n’est pas la littérature qui va nourrir ceux qui ont faim. C’est la logique même.